Allez vous faire foutre, je reste.
Depuis longtemps, j'ai peur. J'ai peur de dire quelque chose de travers, de causer du tort à quelqu'un, heurter la sensibilité d'autrui. Mes amis proches savent que j'ai trouvé une modeste mais efficace parade à cette peur: l'humour. Ceux qui me suivent sur internet pourront aussi savoir que je le pousse souvent à la limite de l'irrespect, je fais mes propres caricatures écrites sur divers sujet, et tout le monde n'est pas toujours d'accord, mais petit à petit je me faisais ma place.
Aujourd'hui, des homme sont morts parce qu'ils affirmaient leur vision des choses, à force de dessin et d'humour. Aujourd'hui, la France est en deuil. Aujourd'hui, la peur est revenue en moi, plus forte que jamais.
Puis, j'ai parcouru les internets, et j'ai regardé avec mes parents les informations. Et ce que j'ai vu m'a époustouflé. Plutôt que de céder à la panique, la France s'est unifiée. Les partis politiques avaient tous le même mot d'ordre, plus de querelle, mais une union. Et dans toutes les villes, des personnes se sont rassemblées pour manifester leur soutien, leur rage envers ces actes terroristes et lâches, ainsi que leur désir de maintenir la liberté d'expression en notre pays, prônant la devise "Je suis Charlie", attaquer Charlie, c'est m'attaquer moi, et je ne céderai pas à la menace. Les dirigeants des principales religions présentes en France, révoltées contre ces actes, faisant discours ensemble. Les Etats-Unis, l'Angleterre, l'Allemagne, et tant d'autres pays, envoyant leur soutien, certains dirigeants faisant même des discours en Français. Et le mouvement suivi bien sûr par tous les réseaux sociaux et autres sites communautaires.
Ce que j'ai pu voir aujourd'hui, c'est un monde uni. Un monde uni dans la douleur, certes, mais un monde qui n'accepte pas de céder à la menace. Un monde qui refuse de céder à la peur. Vous avez attaqué un journal, vous n'imaginez pas combien d'articles vont être écrits, combien de dessins dessinés, combien de chansons chantées et combien d’œuvres œuvrées pour exprimer notre soutien sans faille à Charlie, à leur famille, au journalisme, et notre dévotion à la liberté d'expression et la liberté sous toute ses formes.
Ce que j'ai vu aujourd'hui m'a énormément retourné. Cet article est il est vrai un peu égocentrique vu la situation, mais j'ai compris, grâce au monde, qu'il ne fallait pas céder à la peur. A l'annonce de l'attentat, j'ai eu peur, puis un accès de rage, et enfin l'envie de m'enterrer sous terre et de n'avoir plus aucun contact ni pensée pour ne pas risquer de faire du tort à quelqu'un car j'ose le dire, j'avais peur qu'on finisse par s'en prendre à mes proches pour une simple idée en l'air. Mais maintenant je sais que ce n'est pas la bonne solution. Du fond du cœur, je voulais vous remercier, remercier le monde, de m'avoir fait prendre conscience de cela. Et je dis, fièrement, allez vous faire foutre, je reste ! Je n'aurais plus peur. J'apporte mon soutien à toute la population touchée. Je prends part à l'union pour le respect de nos libertés. Je suis confiant.
Aujourd'hui, des homme sont morts parce qu'ils affirmaient leur vision des choses, à force de dessin et d'humour. Aujourd'hui, la France est en deuil. Aujourd'hui, la peur est revenue en moi, plus forte que jamais.
Puis, j'ai parcouru les internets, et j'ai regardé avec mes parents les informations. Et ce que j'ai vu m'a époustouflé. Plutôt que de céder à la panique, la France s'est unifiée. Les partis politiques avaient tous le même mot d'ordre, plus de querelle, mais une union. Et dans toutes les villes, des personnes se sont rassemblées pour manifester leur soutien, leur rage envers ces actes terroristes et lâches, ainsi que leur désir de maintenir la liberté d'expression en notre pays, prônant la devise "Je suis Charlie", attaquer Charlie, c'est m'attaquer moi, et je ne céderai pas à la menace. Les dirigeants des principales religions présentes en France, révoltées contre ces actes, faisant discours ensemble. Les Etats-Unis, l'Angleterre, l'Allemagne, et tant d'autres pays, envoyant leur soutien, certains dirigeants faisant même des discours en Français. Et le mouvement suivi bien sûr par tous les réseaux sociaux et autres sites communautaires.
Ce que j'ai pu voir aujourd'hui, c'est un monde uni. Un monde uni dans la douleur, certes, mais un monde qui n'accepte pas de céder à la menace. Un monde qui refuse de céder à la peur. Vous avez attaqué un journal, vous n'imaginez pas combien d'articles vont être écrits, combien de dessins dessinés, combien de chansons chantées et combien d’œuvres œuvrées pour exprimer notre soutien sans faille à Charlie, à leur famille, au journalisme, et notre dévotion à la liberté d'expression et la liberté sous toute ses formes.
Ce que j'ai vu aujourd'hui m'a énormément retourné. Cet article est il est vrai un peu égocentrique vu la situation, mais j'ai compris, grâce au monde, qu'il ne fallait pas céder à la peur. A l'annonce de l'attentat, j'ai eu peur, puis un accès de rage, et enfin l'envie de m'enterrer sous terre et de n'avoir plus aucun contact ni pensée pour ne pas risquer de faire du tort à quelqu'un car j'ose le dire, j'avais peur qu'on finisse par s'en prendre à mes proches pour une simple idée en l'air. Mais maintenant je sais que ce n'est pas la bonne solution. Du fond du cœur, je voulais vous remercier, remercier le monde, de m'avoir fait prendre conscience de cela. Et je dis, fièrement, allez vous faire foutre, je reste ! Je n'aurais plus peur. J'apporte mon soutien à toute la population touchée. Je prends part à l'union pour le respect de nos libertés. Je suis confiant.
Je suis Charlie.
(Et du coup je suis plutôt content, parce que ça veut dire que j'ai enfin réussi à résoudre ce foutu livre qui m'a pourri l'enfance).
Commentaires
Enregistrer un commentaire