Le commencement du kiffage de vie, et du n'importe quoi parce qu'il est tard

Ouais alors le titre fait racolleur un peu comme ça, mais en vrai je savais pas quoi mettre d'autre, et c'est à peu près vrai. Deux ans que je suis sur Paris maintenant, et pourtant je ne le connais pas. Mais que voulez-vous, je suis dans des études difficiles, qui me tiennent éveillé jusqu'à pas d'heure la nuit et font qu'en général la journée je dors pour récupérer et n'ai pas donc trop l'occasion de sortir. Rajoutez à cela que mes seuls potes sur Paris sont dans la même école que moi et vous comprendrez pourquoi je ne suis pas trop sorti ces derniers temps.

Mais ce n'est pas tout à fait exact. La timidité y fait pour beaucoup. Je ne propose jamais de sortie, je n'essaye pas non plus de sortir seul pour essayer faire d'autres connaissances, car je ne pense pas y arriver. Pourquoi écrire ce soir, est-ce pour me plaindre une énième fois ? Non. Le fait est que je prends de plus en plus conscience de mes défauts et arrive petit à petit à les surmonter. J'ai récemment fait la désagréable expérience de me retrouver en surpoids (>110 kilos). J'étais vraiment mal à ce moment là. J'ai commencé à réagir, essayer de manger moins, faire du sport. Tout n'as pas fonctionné tout de suite, il m'a fallu plusieurs essais avant d'arriver à quelque chose de régulier et donc utile. Mais de faire cet exercice à ravivé ma confiance en moi. Je commence à apprécier la vie plus qu'avant (non pas que je ne la detestais, mais je ne savais pas trop pourquoi j'étais là et n'était pas non plus hyper motivé, ceux qui me connaissent seront surement d'accord avec ça), et à vouloir essayer de nouvelles choses. En plus des exercices physique je m'essaye même à la méditation, et les resultats se font aussi sentir: je réfléchis mieux, me concentre mieux, m'énerve moins facilement, et je commence petit à petit à avoir envie de me dépasser.

Actuellement, j'écris avec de la musique à fond dans les oreilles, le genre de musique qui fait danser, et devinez ? Je danse. C'est chaud. Tout à l'heure j'ai joué à Rocksmith en direct sur twitch, c'était cool, et ça m'a donné envie d'en faire plus. J'ai de plus en plus d'idées à ne plus quoi en faire, j'espère juste trouver le moyen de les poser et les réaliser. Je n'arrive même pas à ordonner mes pensées pour écrire quelque chose de correct.

Enfin tout ça pour dire que je sens que je commence à changer, lentement mais surement. J'ai cette impression qu'il n'y a plus qu'un pas à franchir pour que cette timidité qui me ronge depuis des années se dissipe, et je compte bien le franchir. Bien sûr je reste réaliste, on ne détruit pas des années de silence d'un claquement de doigt, et il restera surement des restes même après ce pas franchi, mais je suis bien déterminé à continuer malgré ça.

Voilà pour la partie sérieuse, merci d'avoir lu jusque là.





Mais comme j'ai encore l'envie d'écrire, passons à une partie sans queue ni tête. Vous pouvez passer votre chemin si vous attendez quelque chose de logique ou de construit.

Un jour qu'il se baladait dans une ferme du Périgord, Jean Michou du Bonomanmouss, aussi appelé "Gégé" ou encore "Maurice" et des fois "Machin à cause du fait que lorsqu'il était enfant, il ne se souvenait jamais de son propre prénom et se trouvait embêté lorsqu'il devait se présenter à quelqu'un, et ce quelqu'un finissait toujours par l'appeler "Machin" car il faut l'avouer, c'est quand même fichtrement facile à retenir. Bref, Jean Michou, fit une découverte surprenante. Au milieu de l'étable se tenait un enfant, mi homme, mi taupe, mi mosa. Et cet enfant criait de tout son être, un cri qui ressemblait "Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin - Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin" enfant cette chose que les enfants font, avec les larmes qui coulent de leurs yeux. Apeuré et ne sachant pas quoi faire, Jean Michou décida de prendre ses jambes à son cou en direction de sa voiture. Une fois arrivé, il sorti son téléphone céllulaire et appela la police.
Une fois sur les lieux, la police se saisit de l'enfant.
"-Mais enfin qu'est ce que c'était ?" demanda Gégé
"-Nous ne savons pas, merci de nous avoir contacté, nous allons le confier au département zoologie, ils pourront peut être nous en dire plus. Maintenant, rentrez chez vous, reposez vous, buvez un coup et n'y pensez plus"

Machin n'eut pas besoin de se le faire répéter deux fois. Ni une ni deux, il monta dans son véhicule et se rendit au bar le plus proche, où il commanda une limonade serrée et trois Martini Coca sans glaçons avec une paille. Puis il rentra chez lui, avala un doliprane et dormi toute la nuit comme un enfant. Le lendemain, il se réveilla. Au département zoologie. Car en fait, l'enfant, c'était lui.

FIN POUET POUET

J'ai encore envie d'écrire mais je vais m'abstenir, je commence à saigner du cerveau à écrire n'importe quoi c'est pas bon. Bisous sucrés.

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