[Univers] Les origines - partie 1

Extraits du Grand Livre des Origines

Partie 1 - Le livre de la Viéhyèse

Chapitre 1: Le déclin

En des temps immémoriaux, bien avant le monde tel que nous le connaissons, existait une petite planète nommée la Terre. De loin, elle avait fière allure, les eaux la recouvraient, et d'immenses bandes de terres multicolores en formaient les reliefs. De nombreuses espèces l'habitaient, végétales comme animales. Mais une seule dominait : l'Homme. Les hommes de cette Terre avaient de nombreuses croyances. Au début de fières civilisations florissaient, aidées par de nombreux Dieux. Puis les peuples ont évolué, et ne finirent par vénérer qu'un seul Dieu. Le monde était divisé, il n'y avait qu'un Dieu, mais les manières de Lui rendre hommage, les croyances, les coutumes, même Son Nom, différaient d'une région du monde à une autre. Et tout ceci engendra d’innombrables guerres. Le monde se divisa, et finit par sombrer. 

En vérité, tous les Dieux étaient toujours là, des premiers au derniers. Mais les humains ne les voyaient plus, et les Dieux étaient las. Las d’avoir donné leurs chances aux hommes qui continuaient encore et encore de s’entretuer. Las de voir les voir répéter encore et encore les mêmes erreurs sans apprendre. Malgré tous leurs efforts, signes, prophètes, rien n'y faisait. Alors, quand ils n'en purent plus, les Dieux se retirèrent, laissant derrière eux un artefact unique, le Stylo du Chaos, dans lequel ils concentrèrent tous leurs pouvoirs. Ils le scellèrent au cœur d’une montagne dans le plus grand secret, et seul le dernier humain vivant pourrait le trouver.

Guerres après guerres, combats après combats, la race humaine finit par se détruire elle-même, et seule une jeune femme dont le nom reste inconnu, en réchappa. 

Chapitre 2: L’errance : 

Elle erra parmi les décombres de la civilisation pendant des années, priant les Dieux, tous ceux qu'elle connaissait, pour trouver quelqu'un, une personne, vivante. Mais en vain. Jour après jour elle marchait, mais jamais plus elle ne vit personne, et sombra petit à petit dans le désespoir. 

Une nuit, ne supportant plus la solitude, elle s’enfonça dans une forêt. Ne sachant que faire, elle marcha tout droit, toujours tout droit, l’âme en peine, sans jamais s'arrêter. Perdue dans ses pensées, elle ne voyait pas la forêt qui laissait place à une clairière, la clairière qui laissait place à la vallée, puis la vallée à la montagne. Elle n’entendait plus son corps qui gémissait sous l’effort, son ventre qui criait famine, sa tête qui voulait exploser à cause de la fatigue. Elle n’écoutait plus que son cœur qui souffrait le martyr, et son âme qui vacillait. Même les animaux, domestiques comme sauvages, ne l’approchaient plus, et la regardaient passer emprunts de respect, comme s’ils étaient conscients d’assister aux derniers instants d’une espèce.

Chapitre 3: Déification :

Soudain le silence s’abattit. Sans qu'elle s'en aperçut, elle était rentrée dans une pièce. Une pièce comme elle n'en avait jamais vue, immense, aux parois de marbre lisse, et tout y était extrêmement silencieux. Au centre de la pièce se dressait un hôtel, et sur ce dernier un simple stylo, éclairé par une lumière pure. Sans savoir pourquoi elle s’en saisit. C’est alors qu’elle entendit un chœur de voix résonner en elle et dans la pièce. 

« Soit le bienvenu en ce lieu, Humain. Si tu as pu te saisir de ce stylo c’est que tu es le dernier Humain au monde. Le dernier de ton espèce. Nous, les Dieux, avons laissé tous nos pouvoirs en ce stylo avant de nous retirer. Ils t’appartiennent désormais. Ce qu’il adviendra par la suite ne dépend plus que de toi. Tu es une nouvelle divinité, la dernière du monde, mais peut être la première d’une nouvelle lignée. »

La jeune femme sentit les pouvoirs divins s'infiltrer en elle. Elle n'était plus humaine, mais Déesse. Bien qu'un flot d'émotions se déversait dans sa tête, une certitude lui vint à l'esprit :

 «Je m'appelle désormais Belis.»

Fin des extraits 

Voilà pour les révélations de ce soir, vous connaissez désormais l'identité et l'histoire du premier Dieu, qui est en fait une Déesse, j'ai nommé Belis. J'espère que ce début vous plaira autant que j'ai aimé l'écrire. Dans le prochain article vous saurez ce que Belis fera de ses pouvoirs. En attendant n'hésitez pas à réagir et partager, à très vite ! :)